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Elise Lucet méconnaissable après avoir bu un verre d’eau contaminée au titanium

Elise Lucet méconnaissable après avoir bu un verre d’eau contaminée au titanium

Elise Lucet a été victime d’un accident bête en marge de la contamination radiogaga de l’eau.

Même pas envie d’écrire un article parodique, nous écrivons cet article pour dénoncer cette course à la peur qu’organisent ces derniers jours certains “journalistes”. Notre objectif est de sensibiliser les Seine-et-Marnais à la vraie science. Et pour ça, nous n’hésiterons pas à utiliser Courrier briard.

Avant toute chose : il n’y a aucun risque actuellement avec la présence du Tritium dans l’eau du robinet partout en France. AUCUN RISQUE.

Les journalistes qui écrivent ces articles putaclics ne cherchent qu’à faire peur. Pour ce faire, ils ont recours à une utilisation excessive de ce que l’on appelle la fausse science, plus couramment “fake science”, tout ça en pour vendre de la peur, du sensationnalisme, du choquant.


Contexte

Ces derniers jours, un association anti-nucléaire a fait des relevés dans l’eau du robinet. Ces relevés ont été analysés et ont révélé la présence d’un élément radioactif : le Tritium (et non le Titanium 😉 ).

Le tritium

Pour faire simple, il s’agit d’un “élément” assez proche de l’hydrogène sur la plan chimique. Cependant, contrairement à ce dernier, il est radioactif. Beaucoup d’éléments de notre quotidien sont radioactifs. L’humain est lui-même composé d’éléments radioactifs. Radioactif ne veut pas dire risqué, c’est comme pour n’importe quel danger une histoire d’exposition. L’eau, H2O, est composée de deux atomes d’hydrogène et d’un atome d’oxygène. L’eau tritiée est donc la même chose, où les atomes d’hydrogène sont remplacés par deux de tritium.


La réalité

Les démentis officiels

La science

C’est là que commence le travail d’explication, et comme Courrier briard n’est pas ingénieur/chercheur dans le domaine de l’atome (à ne pas confondre avec la tomme, le fromage), nous laissons la place aux experts

Premier thread, celui de Tristan Kamin. Ingénieur en sûreté nucléaire, il maîtrise très bien son sujet, ouvrez le tweet et déroulez :

Cliquez sur le tweet pour dérouler la suite

Un autre thread du twittos Délérane. Un peu moins technique et plus accessible. Mais tout aussi fiable :

Toujours pareil, ouvrez le tweet pour lire la suite

Il est fait référence précédemment à la banane. Comme beaucoup de choses de notre quotidien, on peut y trouver une présence radioactive non-négligeable. Voici une infographie de Mich33 résumant le parallèle avec la banane :

Histoire que chacun comprenne bien de quoi on parle, nous rajoutons un dernier thread Twitter expliquant encore d’une autre manière ce qu’est le Tritium :

Voici un article de Contrepoints qui résume toute l’escalade de la polémique et qui indique comment le Parisien a eu sa part de responsabilité dans la diffusion de fausses informations. L’article ici :


Bilan

Quel est le problème dans tout ça ?

Au delà de l’aspect court-termiste des gens qui vont massivement consommer de l’eau en bouteille en plastique (bien plus polluant), il y un vrai problème journalistique.

Des journalistes, pas si majoritaires, répandent une peur et des fausses informations sans recul. D’accord, cela génère surement beaucoup de clics sur les articles, et on sait que c’est le fond de commerce des sites web des journaux comme le Parisien, BFMTV et 20 Minutes. Mais cela dégrade toute l’image du journalisme. Une minorité écrivent ces articles putaclics et en fin de compte, tous payent de cette mauvaise image. Comment peut-on ensuite dire aux gens d’écouter les médias traditionnels quand à la première occasion, ils répandent des fausses rumeurs ?

En revanche, ne tombons pas dans le travers “tous pourris”. La majorité des journalistes ne sont pas concernés par cet article. En Seine-et-Marne typiquement, nous avons des journalistes de grande qualité. Ils ne basent pas leur fond de commerce sur la peur.

Aucun risque

Il est évident que dans notre cas ici, il n’y a eu aucun risque à aucun moment avec la présence de tritium. La qualité de l’eau potable doit évidemment être surveillée drastiquement, mais il faut que la différence entre risque et danger revienne au cœur de nos réflexions. Avec le tritium, la concentration était beaucoup trop faible. D’où l’absence de risque.

Des associations aux motivations douteuses

Cela doit nous sensibiliser aussi sur la manière dont sont capables d’agir les associations anti-nucléaire. Navigant sur des mots qui font peur, dramatisant des événements, mais aussi masquant les dangers des alternatives. Les énergies renouvelables, type solaires et éoliennes, ne peuvent subvenir à 100% des besoins en électricité pour une raison toute simple : il n’y pas toujours du soleil et du vent, et on ne peut stocker l’électricité. Si nous choisissons comme en Allemagne de renoncer au nucléaire, cela veut dire de redémarrer des centrales au charbon. Et là, ce serait extrêmement grave pour la planète et pour nous.

Lutter contre la fake-science

Pour lutter contre ces polémiques inutiles, il faut remettre la science au cœur de la réflexion. Il ne faut pas prendre partie, il faut être factuel. Tous les scientifiques ne sont pas à la merci des lobbys. De la même manière que tous les pseudo-écolos ne sont pas forcément exemptés des influences de certains lobbys.

Des scientifiques se battent justement actuellement pour lutter contre cette fake science. Le quotidien l’Opinion a accepté de porter leur voix : https://www.lopinion.fr/edition/politique/science-ne-saurait-avoir-parti-pris-l-appel-250-scientifiques-aux-192812

Courrier briard

Le Parisien fut un des premiers responsables de la diffusion de ces fausses informations sur le tritium. Si un journal traditionnel fait dans l’infox, dans la “fake news”, il est normal que Courrier briard fasse de la vraie info.

Sur ce, toute la rédaction de Courrier briard va boire un grand verre d’eau du robinet.

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